Sa femme l’a dénoncé après avoir découvert qu’il voulait la manger !
ÉTATS-UNIS Accusé d’avoir comploté online en vue de kidnapper, torturer, violer, et manger des femmes après les avoir saignées et rôties à son goût, Gilberto Valle, alias Cannibal Cop, risque aujourd’hui la perpétuité.
Douze jurés sont actuellement amenés à jauger devant la cour fédérale de Manhattan si oui ou non cet ancien policier du NYPD, âgé de 28 ans, doit être condamné pour des actes qu’il n’a pas – encore – commis.
Cannibal Cop avait pour rappel été interpellé dans le courant de l’automne (2012) après que sa femme eut pris connaissance de sa passion virtuelle : le cannibalisme !
S’étonnant du nombre d’heures que passait son mari sur la toile, Kahtleen Mangan-Valle avait au préalable pris la décision de fouiller l’ordinateur de son mari et sa découverte s’avéra des plus effroyables. Dans des courriels envoyés à des anonymes partageant sa perversion, son mari détaillait comment il voulait la manger, elle et certaines de ses copines.
“J’allais être pendue par les pieds avec la gorge tranchée et ils se seraient amusés à la vue du sang jaillissant de mon corps”, a-t-elle confié en sanglots lundi dernier lors de son audition à propos des intentions de son mari. Une femme qui a eu tellement peur pour elle et son enfant qu’elle s’est illico réfugiée avec sa fille au Nevada chez ses parents avant de prévenir le FBI.
Au cours de ses conversations avec un internaute britannique se faisant appelerMoody Blues ou MeatMarketMan , Gilberto Valle et son interlocuteur précisent leurs “goûts” : des femmes “mince et sexy” afin qu’elles puissent rentrer dans leurs fours !
Gilberto Valle est même allé jusqu’à écrire au sujet d’une jeune femme de 18 ans qu’elle était “le bout de viande le plus désirable qu’il avait jamais rencontré” , a rapporté le Washington Post.
Cannibal Cop aurait en sus utilisé la base de données du NYPD pour alimenter sa liste de potentielles victimes, comprenant le nom de plus de cent femmes avec adresses et photos accolées.
Les avocats de notre cannibale en devenir insistent sur le fait que les actes pervers dont parle en long et en large leur client restent de la pure fiction et relèvent uniquement du fantasme.
Les procureurs estiment quant à eux que ce psychopathe avait clairement l’intention de tuer même s’il n’est pas encore passé à l’acte et rappellent que les femmes dont il est question au cours de ces échanges virtuels sont bel et bien réelles.
Quand un crime fantasmé devient un crime réel, telle est l’épineuse question que devra trancher le procès de Cannibal Cop . Cette semaine, Gilberto Valle aura en tout cas l’occasion de livrer le fond de sa pensée en témoignant devant la cour.
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